Nom : Ermenthalis
Prénom : Uriel
Continent : Undista
Groupe : Roi d'Undista
Rang : Epéiste
Caractéristiques physiques :
Uriel possède un visage plutôt stricte et froid, de plus il a un regard sévère. Accentuer par ces deux yeux d’un bleu pur, cristallin, profond, ce qui lui donne l’air d’être contrarié ou de mauvaise humeur en permanence. Et qui fait ressentir à quiconque qui croise son regard, l’impression d’être jauger ou mépriser. Sa longue chevelure bleu clair attaché à l’arrière tombe jusqu’aux niveaux de ces fesses, quelques mèches retombe sur son visage. Sa peau est pâle comme tout ceux qui sont originaires d’Undista, Il est du style laconique donc il parle que très peu, et est souvent perdu dans ces pensées qui lui donne malgré lui un air snob.
C’est un guerrier confirmé, il maîtrise parfaitement l’art de l’épée et de la magie, ces armes sont taillés avec des matériaux rares et précieux, que regorgent les mines et différents gisements qu’on ne trouve qu’à Undista. Ces lames qu’il porte à sa ceinture, sont de différentes tailles pour garantir une meilleure aisance au combat.
Sa tunique et son pantalon nuancé de bleu et de blanc sont tissées de façon à le protéger contre le froid extrême qui règne sur ses terres, elles sont légères donc n’entravent en aucun cas ces mouvements. De plus elle est aussi constituée d’écaille de dragons des mers étanche qui lui permet de se déplacer dans les milieux aquatique. Le haut de sa tunique s’enfile comme un vêtement quelconque avec les manches qui peuvent se retirer s’il le souhaite, par contre le bas s’attache à l’arrière du dos grâce à des lacets. Séparer en trois parties, deux sortes de nageoires de chaque coté de sa taille et une autre nageoire dans le prolongement de son dos. Des longues bandes blanches de tissu de même couleur que sa tenue sont cousus à la taille de son pantalon, qui est un signe de noblesse et de grâce.
Caractéristiques Mentales :
Uriel aime la tranquillité, c’est pourquoi parfois il s’isole dans les recoins des milieux aquatique que lui seul connaît l’emplacement.
Malgré son air froid et distant, Uriel est une personne honnête, franche et douce envers les gens qu’ils considèrent. Même si sa fierté lui fait défaut, en effet il n’avouera jamais qu’il a tort, et obtenir quelques excuses de sa part relève du miracle ! Comme un sourire d’ailleurs ce qui est plutôt dommage, car il peut être attirant et faire tomber quelques filles sous son charme s’il n’avait pas cette tête aussi sérieuse en permanence. Il est maladroit dans les rapports humains. Parfois lorsqu’il veut complimenter une personne, il bloque et l’a regarde avec insistance pour bredouiller quelques sons et partir aussitôt tout gêner. C’est pour cet aspect de sa personnalité que certaines filles l’aiment secrètement. Il pense d’abord aux intérêts de son peuple avant le sien, même si parfois il lui arrive d’être têtu et d’avoir un comportement puéril. Malgré le fait qu’il n’a qu’une vingtaine d’année son peuple lui voue une confiance aveugle car il n’a jamais déçu.
Aime : La tranquillité, s’entrainer à l’épée et à la magie, voyager et visiter de nombreux endroits (ce qui n’arrive pas souvent).
Aime pas : Les longues réunions, les hypocrites, les gens trop bavards et les gens qui ont de mauvaises manières et grossiers.
Arme Finale :
Nom de l’arme : Frozen Widow.
C’est une petite dague ornée d’un bijou rond et bleu à l’extrémité de sa manche, sur celle-ci est représenter une femme vêtue d’une toge les bras levé portant le joyau clair et sombre en son centre. Comme un œil maléfique qui menace la vie de son utilisateur. Elle parait banal comme ça, mais quand Uriel se concentre et demande de l’aide à la dague celle-ci absorbe une part de son énergie vital [PV -] [et une aura de feu glacé s’empare de la lame pouvant congeler ce qu’elle touche ou infliger d’énorme dégâts létaux [ATK +]. Elle augmente aussi l’efficacité de ces sorts de glace et son esprit [ESP + INT +].
Histoire :
Dans une cellule, où aucune parcelle de lumière n’y pénétrait, rien que l’obscurité et l’odeur de la pourriture. Rien ne semblait y vivre, tout semblait mort malgré qu’un petit corps chétif tremblant et maladif y fût étendu sur le sol. Des larmes semblaient s’être gelés sur ses joues, aussi froide que la noirceur funèbre qui envahissait ses veines.
La détresse, l’incompréhension, le manque, l’amour, la haine, la mort, la vengeance… tous ces mots lourds et chargés de sens ne semblaient exister que pour le faire survivre. Combien de jours ont passés depuis ? Uriel l’ignorait, Pendant tout ce temps il méditait sur la mort de sa mère, sur la façon de tuer son père qui était devenu pour lui sa seule raison de vivre. La nuque raidie, la tête lourde, le cœur soulevé, le crâne comme percé par une vrille. Quelqu’un vint sortir Uriel de son état léthargique, sur ordre du roi il devait être exécuté pour avoir contesté l’exécution de sa mère et menacer son père le roi, il allait connaître une souffrance physique inouïe. Il fut emmené dans une salle de torture.
Mourant, crucifié sur l’autel de leurs délires, agonisant, Uriel n’a même plus la volonté d’essayer de remuer. Les liens qui l’enserraient les poignets et les chevilles le cisaillaient cruellement. Ficelée sur un autel en pierre, il lui était impossible d’échapper à ce qu’ils avaient décidé pour lui. Il fallait qu’il réussisse à penser à autre chose. Ne pas rester lucide en attendant de mourir. Il ne sentait plus rien, le poison qu’on lui avait fait boire commençait à faire effet. Il avait toujours vécu terrifié par l’idée d’une fin atroce. Mais pas à ce point. Non. Pas à ce point…
Le continent rentra dans ses heures les plus sombres, la reine et le prince perdirent la vie à quelques jours d’intervalle. Le soin de faire disparaître le cadavre d’Uriel fut attribué à Rowen le chef de la garde royale et maitre dans l’art de l’épée et la magie. Lorsqu’il sortit hors de la ville, ce fut la dernière fois qu’on le vit.
Une dizaine d’années s’écoula, et Undista n’avait changé en rien. Rowen rentra au pays et alla immédiatement en informer le roi, à sa plus grande surprise quelqu’un l’accompagné. Sa majesté Altaïr reconnut aussitôt Uriel, mais comment était ce possible ? Il avait vu mort de ses propres yeux !
- Regarde bien cette bouche, ces yeux, les traits de mon visage… Que vois-tu ?
- Im…impossible ! Uriel ! Non Olicia non… non…
- Je ne suis qu’Uriel ! Tu délires pauvre fou ! Tu n’es rien de plus que celui qui a ôté la vie de Mère, et la mienne par la même occasion. Mon cœur, mon corps… semble bien mort depuis ce jour, mais mon esprit lui refuse de mourir tant que tu vis encore !
- Hahaha ! Olicia cette folle, elle avait tout ce dont elle pouvait rêver ! Elle avait la gloire, des serviteurs, et tout un peuple à ces pieds et elle… elle m’a trahi !
- Et d’amour ? L’amour d’un époux attentionné, toujours présent et réconfortant durant ses jours de peine. Qui lui dit combien elle est belle, combien elle comptait pour lui ? Cette idée ne t’a-t-elle jamais traversé l’esprit ??!! La richesse et la puissance t’on aveuglé… Je te provoque en duel, toi qui n’es pas digne de gouverner, toi qui ignore ce qui est important !
- Cette fois ci je te tuerai de mes propres mains, tu iras rejoindre ta putain de mère !
Uriel de retour dans son pays natal, après une dizaine d’année passée en dehors de sa ville natale. Rowen lui avait appris tout ce qu’il savait, la haine, la détermination et les conditions extrêmes de son entrainement lui ont permis d’exceller dans l’art de l’escrime et de la magie. Le roi tomba et les nouvelles se propagèrent dans tout Undista, Uriel prit la tête du pays et ainsi Undista pouvait rentrer dans une période de prospérité et de sérénité.
Test Rp :
Ce soir là tard dans la nuit, une jeune femme portant une toge, la tête couverte d’une capuche, errait dans les tunnels qui reliaient les grottes d’Undista entre elles. Mais où pouvait-elle se rendre à cette heure avancée de la nuit et vêtue de la sorte ? Elle arriva devant un lourd portail de glace éternelle taillé. Elle décida de pousser le grande grille qui grinça sous son geste … la magnifique demeure semblait inoccupée … Elle hésita un instant puis parcourut la volée de marches qui menait à la salle principale, elle écouta un instant mais le silence nocturne était toujours intact.
Elle poussa la porte, révélant une entrée immense et un grand escalier face à elle … Elle souriait en ôtant sa capuche, dévoilant sa longue et belle chevelure blanche, son visage angélique et ses yeux d’un bleu pur. Inquiète de ne trouver personne, elle grimpa rapidement l'escalier et trouva assis dans un canapé luxueux, un homme pas plus âgé qu’elle, son amant. Olicia alla se blottir contre lui et ils s’aimèrent toute la nuit.
Ce matin là, Uriel dormait à poings fermés et, comme à son habitude, il se réveilla en sursaut, quand des coups résonnèrent à la porte de sa chambre. Uriel sortit des brumes du sommeil. Une voix empressée se faisait entendre.
- Uriel, êtes-vous réveillé ?
Il se demandait bien ce qu'on pouvait lui vouloir à cette heure-ci de la nuit.
- Mmh? Euh oui, oui je le suis... Qu'y a-t-il donc?
Tout d'un coup, il sauta sur ses deux jambes, l'idée lui avait traversé l'esprit qu’un quelconque incident avait éclaté quelque part dans les galeries souterraines.
- Vous exagérez quand même ! Il fait déjà jour et vous êtes toujours couché. Il va falloir grandir un peu !
Bien qu’Uriel n’ait que 7 ans, on exigeait de lui qu’il soit mature et réfléchi. Il se sentit soulagé de la réponse et sourit.
Sur ce, il attrapa sa robe de la veille et l'enfila aussi vite qu'il le put. Passant devant le miroir, il arrangea en vitesse ses cheveux tout ébouriffés par le sommeil. Il descendit ensuite les escaliers et se dirigea vers la salle commune. Sa nourrice qui préparait son petit déjeuner l’attendait, la façon dont elle coupait la nourriture trahissait son impatience. Elle lâcha son couteau et prit un air choqué en voyant le petit garçon descendre les escaliers d’un air joyeux.
- Uriel encore avec votre robe de la veille ?!
Outré par cette remarque Uriel passa à coté d’elle en l’ignorant, et alla s’assoir à la grande table pour bouder.
- Mère n’est pas venue me réveiller ce matin, où est elle ?
Elle prit un air grave, et alla s’agenouiller près de l’enfant comme pour lui faire une confidence. Uriel avait tout de suite compris qu’il s’était passé quelque chose de grave, lorsque le visage de sa nourrice changea de couleur, ses yeux évitaient de croiser son regard, elle cherchait ses mots et un surplus de tendresse le submergeait.
- Son altesse Olicia a commis un crime envers votre père et…, il ne faut pas les gêner d’accord ? Il est encore trop tôt pour aller les voir, allons… venez déjeuner.
- Eh bien non, cela ne me plaît pas… Je vais aller sauver mère !
[i]Il poussa sa nourrice et courut à travers les galeries, aussi vite que ses petites pattes le pouvaient. L’atmosphère humide et glaciale se faisait plus ressentir ce matin... Etrangement il ne croisa personne, ce qui l’inquiétait davantage. Quelques minutes plus tard, il tomba sur un attroupement de personne sur la grande place, quand on vit Uriel arriver, le silence s’installa, les regards étaient tous tournés vers lui. Pourquoi ? Tous ces yeux reflétaient une tristesse infinie, une compassion sans limite. Pourquoi avait-il du mal à marcher ? Pourquoi l’ambiance était tellement pesante ? Le cœur serré et la gorge nouée il avançait, sans savoir ce qu’il allait trouver.
Le peuple d’Undista s’écarta sur le coté, et s’agenouilla sur le sol, la tête baissée comme signe de salut. Il continua à avancer et ce qu’Uriel vit à ce moment précis, était plus terrible que tous les cauchemars qu’il pouvait faire ou imaginer au cœur de la nuit. Une tempête fit rage dans son être, ses espoirs se perdirent, ses inspirations s’éteignirent. Cette scène lui apparut comme une de ces illusions les plus folles où l'on reste figé, où le corps presque anesthésié ne semble plus exister.
Sa mère était enfermée dans un grand récipient, de l’eau coulait par le haut, comme du sable que l’on verse dans un sablier, un sablier qu’on ne retournera jamais, l’éternité. Son temps s’arrêtait, comme si l’eau avait faim et une offrande allait lui être servie. Les eaux glacées se craquelèrent, figèrent son sang et ses organes en un rien de temps. Et la voilà devenue une silhouette fantomatique, agenouillée sur le sol avec les deux mains jointes. Comme signe de prière pour se faire pardonner ou se repentir ? Elle adressa un ultime sourire à son fils, de ses yeux iris brillants et sans nuages.
Comme pour panser la douleur de son cœur abandonné, il ferma les yeux, en espérant trouver autre chose une fois qu’il les aurait ouverts à nouveau. Elle était plus belle que jamais, comme si un spectre l’avait possédé pour la pétrifier ainsi et faire d’elle la plus belle sculpture au monde.
Uriel ne savait plus quoi penser, ni quoi faire. Accablé, il frappa de toutes ses forces contre cette immense paroi qui l’éloignait de sa mère, des larmes perlaient au coin de ses yeux, ses coups et ses cris déchirants résonnèrent dans toutes les galeries et dans le cœur de chaque Undistien.
Sujet: Ermenthalis Uriel 
Sam 8 Mar - 3:57
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