Miyuu Nakumo

Vraiment désolée T-T

Je suis débordée.. Je dois travailler de force.. et donc plus le temps de faire grand chose...

Mon test RP.
La limite autorisée était dépassée sinon T-T [ça fait grosse geek comme G....]





Test Rp :

La nuit se faisait fraiche. Les premières gouttes de rosée se déposaient silencieusement sur les feuilles pour s'écouler lentement et atterrir sur le sol. Ou sur l'ombre. Cachée dans les feuillages, elle observait les alentours, guettant le moindre son, la moindre respiration.
Cela faisait 2 ou 3h qu'elle demeurait ainsi. Peut-être même plus, mais peu l'importait. Elle n'attendait qu'une chose, l'arrivée de l'aube qui se complaisait à tarder. Dans une heure, cette chose ronde, jaune, chaude, appelée soleil, pointerait le bout de son nez. Une heure.. 60minutes.. Ce temps lui paraissait interminable. Elle qui avait du supporter des années de calvaires, d'enfer même, trimer tous les jours pour pouvoir avoir un toit. Enfin, elle en pensait pas qu'on pouvait appeler la paillasse sur laquelle elle se reposait un foyer à proprement parlé. L'ombre fut parcourue d'un frisson ce qui interrompa la sérénité de ce moment. Les gouttes de rosée se déposaient à présent sur son corps svelte et élancé aux allures presque félines. Effleurant sa peau, lui apportant une sensation de fraicheur non désirée. Elle avait froid. Elle n'attendait qu'une chose, la naissance de l'astre du jour. Celui de la nuit commençait à s'estomper au fur et à mesure des minutes. Sa luminescence perdait de son éclat pour ne devenir qu'une forme ronde laiteuse et ensuite devenir de plus en plus transparente. Comme si elle mourait à l'approche du jour. L'ombre se faisait souvent cette remarque. Elle y trouvait une sorte d'injustice entre le soleil et la lune. La lune mourait toutes les aubes alors que le soleil ne faisait que se coucher à l'horizon. Pourtant la silhouette sombre, elle, préférait de loin cet astre nocturne qui illuminait ses voisines, les étoiles, magnifiques fleurs scintillantes. Perdue dans ses méditations, elle se repris à se remémorer cette nuit mouvementée. La veille de ses 16ans. Elle avait tout prévu ses quelques affaires, son arc et ses flèches, plus un peu de nourriture volée si jamais le voyage avant de trouver un village se trouvait plus long que prévu. Bref, tout avait bien été planifié pour sa fuite. Chose peu commune quand on connaissait l'interessée, qui même si elle réfléchissait tout le temps un minimum à ses actes futurs, était d'une nature impulsive. Mais elle ne voulait pas rater son coup. Non. Pas cette fois. Elle savait qu'elle n'aurait pas de deuxième chance. Il fallait que ça réussisse. Elle s'était donc assise en tailleur sur sa paillasse miteuse. Elle ferma les yeux, se concentra sur sa respiration. Elle s'appliquait à avoir une respiration lente, apaisée pour calmer l'excitation qui bouillonnait en elle et qui menaçait d'exploser. Puis elle attendit. Attendit que plus rien ne bouge. Que la vie de cette auberge se soit endormie. Emprisonnée dans des songes loin, très loin de la réalité. De sa réalité. Jusqu'à ce que les respirations ne soient plus qu'une seule, unique chant symbolisant la perte du sens réel, pour entrer dans celui du rêve, de l'imaginaire. Puis doucement, comme pour ne pas briser le sacré de cet instant, des paupières s'ouvrirent délicatement, lentement. Deux yeux dorés saupoudrés d'ambre s'illuminèrent dans la nuit. Il était temps. Temps de partir de cette prison, de cette folie qui peu à peu commençait à étourdir la raison de l'ombre, à l'étouffer. Il fallait qu'elle parte, se sauve de cet endroit maudit. Tel un félin, elle se faufila jusqu'à la porte d'entrée de l'auberge. Enfin, plutôt de sortie pour elle. Dès qu'elle passa la porte, elle sentie que quelque chose à l'intérieur de ses tripes avait bougé. Elle était différente, elle ne pouvait l'expliquer concrètement, avec des mots censés. Elle le savait, le ressentait. Dire que en quelques pas seulement, une vie humaine peut être transformée semble absurde. Mais c'est ce qu'elle vivait en cette nuit noire. Sans bruit. Elle partit vers la forêt pour s'estomper dans la pénombre des arbres et de leurs feuillages. On ne devait pas la retrouver avant l'aube. L'aube de ses 16ans. Et elle comptait bien demeurer invisible pendant le laps de temps qui lui restait. De longues heures à dire vrai. Cela faisait à peine 2h qu'elle s'était enfoncée dans l'obscurité que des bruits intrigants lui parvinrent. Apres une hésitation, elle comprit. On avait remarqué son absence. Elle ne savait pas comment, ni qui. Mais on était à sa poursuite il n'en fit aucun doute. Personne ne se risquerait à traverser la forêt en pleine nuit. Sauf s'il y a quelque chose qu'il vous faut récupérer avant la matinée prochaine. Elle courut autant qu'elle put. On ne la retrouverait pas. On ne la ramènerait pas dans cet endroit. Si elle en était sorti ce n'était pas pour y remettre les pieds ensuite. Non. Elle se battrait, tuerait s'il le faut. Mais elle ne reviendrait jamais. C'est ainsi que pendant de longues heures, elle vivait au rythme d'une course effrénée. Ses battements de cœur à leur paroxysme, ses poumons ne pouvaient plus extraire assez rapidement de l'air. Une douleur indéfinissable émergea dans le corps de la fugueuse. mais rien ne l'arrêtait. Sa tête ne pensait plus à la douleur, à la peur, à la haine. Elle ne ressentait plus. Un seul but, une seule alternative possible. Courir. Courir à en perdre haleine, à en mourir. Puis soudain, un obstacle. Tout alla très vite. Le pied rencontra une racine ce qui fit tomber la sprinteuse éfarée. La respiration saccadée, l'ombre tentait de rassembler ses idées, ses options. REcourir. Elle en était désormais incapable. L'insensibilité du moment s'estompait et peu à peu son corps ressentit les contre coups de sa course. La féline se morda le bras pour étouffé un cri. Tout sauf ça. Le silence devait redevenir le maître de ces lieux habituellement imperturbables. Elle se leva avec de grandes difficultés. Le prix à payer n'était pas sous anesthésie et elle le regrettait amèrement. Elle se dirigea, ses jambes vacillantes sous son propre poids, vers des feuillages denses qui pourront masquer sa présence si le calme renaissait de cette cassure. Accroupie, elle ferma les yeux et se concentra de nouveau sur sa respiration. Peu à peu, à force de volonté et de concentration le calme revint s'installer dans son être, et aussi dans ce lieux sacré par le même temps. Et c'est ainsi qu'elle se retrouvait là. A attendre patiemment que le soleil se lève. Elle se surprit à sourire. En effet, il y avait de quoi. Son poursuivant était passé à quelques mètres de sa cachette sans pour autant déceler sa présence. Les arbres avaient accepté son intrusion et lui avaient fourni une protection. Un rayon de lumière vint éblouir notre jeune fille. Elle se leva. Ça y était. Elle avait réussi, elle avait désormais 16ans. Elle atteignait sa majorité. On ne pouvait plus la contraindre à demeurer dans cette auberge. Elle était désormais libre. Une douce euphorie lui traversa le corps et elle se jura à elle-même que plus personne ne la retiendrait. Sa devise serait à compter de ce jour "On pourra tout m'ôter sauf ma Liberté!". La nouvelle vie de Miyuu Nakumo débuta devant ce lever de soleil. L'astre nocturne mourut de la nuit précédente avait emporté dans sa tombe l'enfant emprisonné. Pour qu'un nouvel être voit le jour.[/i]

Yeap Yeap Yeap!
Voilà j'ai changé!

Je vais mourir
*part se suicider en paix*


=> Voilà rechangé.
Je comprend pas comment ajouter ajouter mon élément pour l'instant au pire je rechangerais apres si j'en ai l'autorisation bien sur ^o^